On nous a fait parvenir une fable satirique que nous publions ici, pour sourire un peu…
Le rat Louis et la Cour qui Compte (Selon « Le rat et l’huitre » de Jean de La Fontaine)
Le rat Louis malheureux et cherchant la ficelle, syndicaliste communiste pensant connaitre tout,
De son état de maître rugueux et rebelle, voulant s’éloigner vite, un jour abandonne son trou.
Que le monde est grand, et que j’envie ces patrons, mais n’ayant leur audace, ni même leur compétence,
Je saurais largement, car je ne suis pas couillon, sans risque ni menace, arriver à leur aisance.
Au grand jamais l’envie n’ayant rempli un rêve, voici notre rat croyant savoir, mais bloqué dans son élan,
Tant est dure et réelle la vie, ne laissant pas de trêve, incapable de faire un pas, pour sortir de ses tourments.
Passé quatre-vingt ans de vie turbulente, à enfoncer les faiseurs, et tant mieux si liquidation,
Candidat sans cesse mordant, pour prix de sa constante, le peuple de Mauléon élit notre rat à sa direction.
Et justement, que voilà, une belle chair à canon, prédécesseur déchu, et par trop bienveillant,
Que je peux maintenant, puisque c’est moi le patron, manger tout cru, et agonir de boniments.
Mais comment donc abattre ce garnement, patron et pendant 12 ans maire de Mauléon,
Même pas un prud’homme à me mettre sous la dent, de liquidation néant et avec des emplois à foison.
En conseil municipal, grand expert en gestion, j’en appelle à Lénine, pour pointer l’impudent, et sévir en parfait instituteur,
Comme au tribunal, par réquisitions de ma dure canine, car incapable d’être faisant, suis, sans aucun doute, un zélé procureur.
Les comptes passés de la commune, Agerria, avec le sérieux d’un pharmacien, je sais préparer au manant une potion indigeste,
Confondant dettes et déficit à grand fracas, croyez l’ancien, moi grand communicant, du charivari grand maître je reste.
Plainte pour détournement, et pour le tout je dépose le bilan, risque inconsidéré, faute qu’il faudra assumer,
D’un trait de plume insignifiant, j’en fait tout un tremblement, pour abattre ce faiseur zélé, car c’est ma mission de le trucider.
Mais le vent à ceci qu’il est peu constant et qu’il lui arrive de tourner, et la cour des comptes, de tant de bruit s’alertant,
Emmenant avec elle la grande ombre de la honte, vient dare dare auditer le grand chambellan.
Et le rat Louis de descendre du prétoire, procureur retournant élève, car la cour des comptes, de sa gestion, lui donne une grande leçon,
Inquiétante situation financière et trajectoire, voilà la vérité qu’elle relève, surendettement et inorganisation, et tout nu se trouve notre raton.
Cette fable contient plus d’un enseignement, nous y voyons premièrement,
Que ceux qui n’ont de la gestion aucune expérience, sont aux moindres tracas frappés d’étonnement,
Et que puisque des autres toujours est la faute assurément,
Nous y pouvons aussi apprendre, que tel est pris qui croyait prendre.